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Le contenu de nos assiettes à l’ère de la mondialisation : rôles et responsabilités des start-ups et PMEs

Le contenu de nos assiettes à l’ère de la mondialisation : rôles et responsabilités des startups et PMEs

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), actuellement dans le monde, 1 600 000 personnes par jour tombent malades après avoir consommé des aliments impropres à la consommation, en moyenne 340 enfants de moins de 5 ans en meurent chaque jour. Cet alarmant problème de santé publique est engendré par environ 200 maladies allant de la diarrhée aux cancers attribuées à la consommation des aliments insalubres. 

Il faut noter qu’à l’ère de la mondialisation où les échanges socio-économiques et commerciaux sont de plus en plus grands, il est très difficile de maîtriser les habitudes alimentaires qui ont considérablement changé à travers le monde (restaurants collectifs, fast-food, etc.). Ces nouvelles pratiques influencent sur la qualité et la sécurité sanitaire des aliments tant dans les pays industrialisés ou non industrialisés ouvrant la porte à des maladies d’origine alimentaire et des pertes économiques considérables.

Etats des lieux de la ‘‘culture qualité’’ au Tchad

Dans le concert des nations où l’implantation et l’amélioration continue de l’infrastructure qualité constitue un gage d’émergence socio-économique, il se trouve que le Tchad est positionné au bas de l’échelle. Ce niveau ne permet pas aux startups, Petites et Moyennes Entreprises (PMEs) et grandes entreprises nationales d’être compétitives sur le marché international. La non-qualité constitue un obstacle technique de commerce (OTC) majeur. Elle ne permet non plus aux investisseurs étrangers qui se trouvent à un niveau de la qualité satisfaisante de ne plus rechercher les matières premières et les produits manufacturés des pays en retard sur le processus. Cette situation rend quasi-difficile l’évolution des PME ainsi des startups, c’est le cas du Tchad. 

De nombreux producteurs pensent que le marché des produits agroalimentaires certifiés est très complexe et que les opportunités ainsi que les exigences des programmes de certification ne sont pas toujours claires. En outre, les producteurs ne savent pas toujours si ces normes appliquées aux produits destinés à l’exportation sont obligatoires ou volontaires.

Approches d’adaptabilité des start-ups à la ‘‘culture qualité’’ 

Pour exporter ses produits sur le marché local, régionale ou international, tout producteur-exportateur doit se conformer aux normes et réglementations établies dans le but d’assurer la qualité des produits conformément aux attentes des clients, de protéger l’environnement ainsi que la santé humaine et donner de la valeur au produit quand il sera mis sur le marché. Celles-ci varient en fonction de type de produit ainsi que les pays importateurs. Certaines de ces exigences reposent sur les normes alimentaires internationales, alors que d’autres ont été élaborées au niveau national. Le non-respect de ces exigences peut entrainer l’exclusion du produit sur le marché et le plus souvent le refus des produits par les pays importateurs.

Ainsi, pour répondre aux exigences de la qualité et de la sécurité sanitaire des aliments, il est essentiel que les startups et PMEs agroalimentaires identifient tous les aspects de leurs activités qui sont déterminants pour la sécurité de leurs produits et services. Il est essentiel de maîtriser tous les dangers à tous les stades du cycle de vie des produits (conception, production, stockage, transport, commercialisation) afin de respecter les spécifications (réglementaires et commerciales) et garantir la sécurité des consommateurs. Ils doivent également identifier tous les dangers (physiques, biologiques ou chimiques) susceptibles à prioride contaminer leurs produits aux différentes phases de la production et estimer, pour chacun d’entre eux, le niveau de risque (probabilité que le danger survienne) en fonction des conditions de travail, des procédures et des pratiques.

Concrètement, ils doivent mettre en pratique quelques fondamentaux en matière d’hygiène et de sécurité comme décrit ci-dessous afin de produire et fournir des aliments sûrs, sains et de qualité.

  • La propreté : une nécessité pour limiter les contaminations en alliant :

  • l’hygiène du personnel (mains propres, vêtements propres, cheveux attachés, protection des plaies, etc.) ;
  • l’hygiène du matériel (véhicules, tables de découpage ou d’exposition, réfrigérateurs, couteaux, etc.)
  • Les traitements thermiques (froid et chaleur) : des exigences pour limiter le développement ou détruire les microbes altérants pour l’aspect organoleptique de l’aliment et dangereux pour la santé du consommateur. Il comprend :

  • la protection des denrées alimentaires périssables par le froid. En effet, le froid permet de ralentir la multiplication mais ne détruira pas les microbes. Le principe est donc un froid continu depuis la prise en charge et le transport des aliments jusqu’au consommateur ;
  • le traitement par la chaleur permet de détruire les microbes susceptibles d’altérer la qualité marchande de l’aliment et de nuire à la santé du consommateur ;

  • Les dates d’utilisation et de consommation des denrées : bien gérer et lutter contre le gaspillage.
  • Les allergènes alimentaires 

Les règlementations actuelles portant des denrées alimentaires rendent obligatoire la mention des allergènes dans l’étiquetage des denrées alimentaires comme lors de la distribution dans les rayons à la coupe des grandes surfaces et dans les établissements de restauration. Cette information est indispensable pour les personnes souffrant d’allergies alimentaires et son absence peut avoir des conséquences mortelles.

  • Traçabilité et alertes alimentaires 

Les distributeurs et les vendeurs sont considérés comme des acteurs de la chaîne alimentaire. Ils doivent de ce fait assurer la traçabilité des denrées alimentaires qu’ils distribuent afin qu’en cas d’alerte, les produits dangereux soient retirés de la distribution et que les consommateurs soient le cas échéant prévenus.

  • Une formation à l’hygiène des aliments 

Elle est indispensable à la compréhension des prescriptions en matière de sécurité et d’hygiène des aliments.

Ecrit par: Cabinet d’Expertise Qualité Six Sigma

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